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AB ABSURBO

13 mars 2012

Réveilles toi...

Sortir d'un cauchemar blanc...

J'entrouvre les yeux et la journée commence, elle s'annonce longue et monotone. Voilà maintenant 6 mois que je suis au chômage, ma maigre indemnisation ne me permets pas de folies, juste de quoi subsister : un toit, des pâtes, des bouqins et une télé...

Je repense à mes années de gloire. Un virage à 180 degrés depuis ELLE.

Cauchemar en demi teinte...Je vis au ralentis. 2 ans que je n'ai pas trempé ma fainéasse de queue dans le moindre petit con.

Je suis affligé d'une peine sans nom. Mes regrets en bandoullières. J'ai peur. Peur de faire mal encore, peur d'être incompris.

Combien de fois ai-je dis "je T'aime" comme on tire, de sang froid, une balle dans la tête d'un condamné à mort ?

Mes pulsions, parfois, me font faire les pires conneries...

ELLE, je l'ais respectivement, violée, torturée, harcelée puis tuée.

Dans mes cauchemars, elle revient me hanter, telle une succube en quête de sa pitance, de sa vengeance. Elle s'est vengée, elle les à toutes vengées...En me remettant en tête, ma maudite maladie, mes maudits démons.

Aujourd'hui, suant à grosses gouttes, un froid glacial frappant pourtant à mes fenêtres, je l'imagine entourée de milles hommes, de milles queues qui la pénètrent à fond et la font jouir jusqu'à l'extase et moi, je suis le spectateur damné de ce théatre d'ombres.

Les souvenirs s'éteignent, sourd,puis me reviennent par myriades. J'ai mal, je n'en peux plus...3 jours que je contemple cette stupide corde.

La rédemption a t'elle des ailes ? J'aimerais qu'elle me pardonne, qu'elle me serre dans ses bras et me couvre de baisers chauds et dégoulinant de bonheur.

Mais c'est toujours seul que je me réveille dans ces draps sales, qui portent encore en eux l'odeur de nos nuits exaltées, de nos débats sans fin, de nos ébats sauvages

Je ne peux plus être sauvé, ma quête de gloire à pris fin quand elle est partie en me traitant de dingue. Mes organes ont laché prise, ma tête à fait demi tour et le chien qui grondait au loin est rentré à la niche. Coucouche panier et ta gueule sale bête !

Larmes-de-sang

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10 mars 2012

Aphasie et amnésie.

Je ne reviendrais pas ici sur mes moultes déboires sentimentaux, ni sur ma pseudo dépression, laissons le temps faire son oeuvre et nous verrons bien ce qui peut encore sortir de ma caboche décrépite.

Non, je recommence un blog pour témoigner de l'inertie profonde qui règne en se bat monde...

Hier soir, j'étais à une soirée chez une amie, entouré de jeune d'une vingtaine d'années, et d'un couple de trentenaire post soixantuitard attardé...

Je regardais, spectateur incrédule, tout ces personnages aller et venir, échanger sur différents sujets : convaincre, rire, batailler, séduire, ramer, rambarer...

Puis, j'ai pris mes affaires et je suis parti. Ecoeuré.

Pourquoi ?

Simplement, parce que je me suis aperçu que derrière cette bonne humeur de façade, se cachait un réel cirque de non dits et de simagrée...

La comédie humaine, et tout ses paradoxes. L'un lorgnant sur la copine de l'autre, le meilleur ami qui flingue en deux mots sont pozos, les trentenaires qui se la joue cool et qui en fait ne le sont pas du tout.

Je me rends compte en regardant ce spectacle que tout est marchandisation, libéralisme et système capitalistique.

J'explique : celui-là se survend sous les yeux pétillants de la petite amie de l'autre, espérant peut-être pouvoir se la taper à la fin de la soirée, ou au mieux espérer un plan à trois...

Cet autre, doté d'un physique ingrat, est recroquevillé dans un coin lachant de petit rots de temps en temps et noyant sa médiocrité dans son 5e verre de JAck Daniels...

Le petit couple, qui pourrait trouver grâce à mes yeux, est la cible de tout les colibets de la soirée...Elle, plantée là, fait de la figuration, lui caresse les cheveux, lui...plutot introverti, boit et mange sans trop parler, ni trop la regarder...

Les fac similé de babas, s'allument des joints, parlent politiques, services militaires, font montre de leur sagesse et de leurs expériences...mais à y regarder de plus près ils sont aussi paumés que tout ce petit groupe dont je fais parti.

Je regarde le spectacle de l'expression sociale libérale avec dégout, je pense que toutes ses personnes, qui se connaissent bien, se perçoivent en fait comme des objets, pratiques, malléables, jetables...Dans tout les échanges, sent poindre l'arrogance, la suffisance ou le mépris.

Triste condition humaine, triste spectacle.

Je repense à deux ouvrages que j'ai lu ; "Extension du domaine de la lutte" de Michel Houellebecq et plus en amont " La société du spectacle" de Guy Debord...et plus j'y repense plus, je me dis que nous sommes en ce début de XXIe siècle aux prémices de la fin de la civilisation telle que nous l'avions connue.

J'entends par là, la disparition irrémédiable des valeurs communes et des institutions garantes de ses valeurs : école, politique, et famille, qui ont succédées à Eglise, Patrie et Communisme.

 

Fin de transmition.

 

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AB ABSURBO
  • Après quelques mois de diète de verbiages, me revoilà pour exprimer de nouveau mes idées tordues, mon histoire scabreuse et ma pathétique existence... Déroulé le tapis rouge au clown mélancolique !!!
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